2007-12. Joseph et Chico.
Ce 10 octobre 2007.
Après vous avoir parlé du pèlerinage de notre Frère à Rome, je dois maintenant vous entretenir d’un évènement littéraire qui est directement en rapport avec notre Saint-Père le Pape Benoît XVI et qui a beaucoup d’importance à mes yeux :
En effet ces jours-ci, en Italie, les éditions du « Messager de Saint Antoine » publient une biographie du Souverain Pontife, abondamment illustrée.
Jusqu’ici rien d’extraordinaire, me direz-vous.
Mais ce qui est justement un évènement, c’est que le narrateur de cette histoire est l’un de mes congénères : Chico, le chat de la ferme de Pentling.
Chico est un gros matou au pelage roux, âgé de neuf ans, qui vit dans la ferme voisine de la maison que le cardinal Joseph Ratzinger avait achetée pour y finir paisiblement ses jours…
Quand il y venait en vacances, Chico désertait la ferme pour s’installer chez lui, jour et nuit. Je ne crois pas trahir un secret en vous confiant qu’il a même griffé le cardinal un jour de Noël! C’est vous dire qu’il connaît bien celui qui est maintenant le Pape, et qu’il peut en parler avec autant de justesse que de précision.
N’oubliez pas que nous, les chats, nous sommes des observateurs de première classe, en même temps que nous sommes des confidents appréciés!
Chico avait tout de suite vu que ce cardinal, occupant un poste important à la Curie romaine, était un ami des chats. Savez-vous comment?
Tout simplement parce qu’il avait fait installer dans son jardin… une statue de chat! Vous pensez bien que s’il se fut agi d’une statue de chien, Chico ne se serait pas aventuré du côté de cette maison!
Peu après le cardinal lui a d’ailleurs confié qu’il avait à Rome deux chats magnifiques.
Je sais que la presse « pipeul », au moment de son élection, s’est interrogée pour savoir si le nouveau Pontife pourrait emmener ses chats dans le Palais Apostolique du Vatican, allant ressortir de vieilles légendes superstitieuses selon lesquelles nous serions des symboles de la présence du démon… Ce qui est insensé et outrageant!
Mais Benoît XVI fait fi de ce genre de ragots et les deux chats, désormais parés du titre de « pontificaux » l’ont bel et bien accompagné, et ils sont même les seuls à avoir le droit de le déranger quand il travaille ou quand il joue du piano…
Il y a des « monsignori » qui en étouffent de jalousie!
Bref, Chico le chat bavarois est un véritable ami du Pape.
Aidé de la journaliste Jeanne Perego et de la dessinatrice Donata del Molin Casagrande, il fait en 44 pages un récit passionnant et teinté d’humour de la vie du Pape, depuis cette nuit très froide du 16 avril 1927 où naquit le petit Joseph Aloïs Ratzinger, en passant par les années d’études, celles de la guerre et de la captivité, l’ordination sacerdotale et la période professorale, jusqu’à l’élection au Souverain Pontificat…
Ici, il faut que je vous révèle une chose qui a mis un peu de tristesse au coeur de Chico : il n’a pas revu son grand ami depuis cette élection.
Il y a quelques mois, en septembre 2006, le Souverain Pontife est bien revenu à Pentling, lors de son voyage apostolique en Bavière, mais Chico a été tellement effrayé par le cortège pontifical et le remue ménage des journalistes qu’il s’est enfui à toutes jambes et qu’il s’est caché.
Il aurait pourtant tellement aimé recevoir encore les caresses de son grand ami Joseph !
Le livre de Chico est préfacé par le secrétaire particulier du Saint Père, Monseigneur Georg Gänswein, c’est vous dire si on peut lui faire confiance pour mieux connaître ce Pape véritablement exceptionnel, puisqu’il est un grand ami des minous !
Lully.
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Quelle histoire attendrissante que celle-ci !
Et, grâce à Chico je viens de me rendre compte qu’un ami du Maître Chat Lully se trouve à Chartres ?
Qu’il est aussi bon de savoir que ce blog réunit -d’une certaine manière- les papas et mamans de nous les chats !!!
Remercie donc bien ton papa !
Cher Lully,
Je m’appelle Grisou, j’ai 11 ans et je suis un beau chat de gouttière tabby.
Cela fait quelques temps que ma famille me narre tes aventures. Ayant enfin obtenu l’autorisation de mes parents de me servir de l’ordinateur, je me décide à t’écrire.
J’ai été vraiment navré en apprenant tes problèmes de santé. J’espère que tu es complètement rétabli et que tu lui as rendu la pareille, à ce sale chat !
En tout cas, je t’admire parce que tu es un grand chasseur, moi ma plus grosse proie est une mouche !
Mais quand vient l’heure du repos du guerrier tu sais te trouver un coin douillet et obtenir des calins, comme moi !
Je ne manquerai pas de lire ce livre que tu recommandes, il me semble passionnant.
Caressement tienne !
Grisou de Chartres.