2007-9. Au soir de la solennité de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Décidément, cette période est riche en fêtes !
Aujourd’hui la liturgie de ce dimanche 30 septembre 2007, normalement 18ème dimanche après la Pentecôte, cédait le pas à la solennité de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, parce qu’elle est protectrice de la France en second avec Sainte Jehanne d’Arc, après Notre-Dame de l’Assomption.
Monsieur l’Abbé Paul Aulagnier nous a fait l’immense grâce de venir célébrer la Sainte Messe au Mesnil-Marie, et je sais qu’il a offert le Saint-Sacrifice à l’intention de tous les bienfaiteurs de notre fondation, vivants et défunts.
Après son départ, notre Frère s’est activé à ses derniers préparatifs de départ : je me mettais un peu dans ses pattes parce que je croyais qu’il s’agissait d’un nouveau jeu, mais j’ai bien vite vu qu’il y avait des valises qu’on remplissait, et cela m’a rendu un peu triste parce que je n’aime pas le voir partir…
Frère Maximilien-Marie m’a pris dans ses bras, et il m’a bien expliqué que j’allais rester au Mesnil-Marie, mais que la maman de mon ami Locky (une dame très gentille qui m’aime bien) s’occuperait de moi, et que je pourrai même aller dormir chez Locky si j’en ai envie ; il a ajouté que j’ai une mission très importante – la garde du Mesnil-Marie - et que c’est bien de rester ici, dans ma maison, plutôt que d’aller en pension ailleurs, dans une maison qui n’est pas la mienne avec des gens que je ne connais pas bien…
Je comprends très bien ces choses, néanmoins c’est toujours un peu triste de devoir quitter son papa-moine pour une période un peu longue…
Mais au fait, je ne vous ai pas dit où le Frère part ?
Vous le savez déjà, vous ? Vous l’avez deviné ? Non ?
Il va à Rome.
Rome, la capitale du monde catholique, la « Ville Eternelle », la cité des Saints Apôtres Pierre et Paul, la ville dont le sol a été fécondé par le sang de milliers de martyrs, la ville dont les rues ont été arpentées par des centaines de saints tout au long des siècles, la ville qui renferme des trésors d’histoire et d’art !
Il part en avion demain matin, et il ne rentrera que le dimanche 7 octobre au soir.
Frère Maximilien-Marie connaît assez bien Rome, et il organise, autant que possible, chaque année un séjour pour un petit groupe de pèlerins. Bien que le Dieu des chats soit le même que celui des hommes, je ne peux pas les accompagner là-bas.
Pourtant j’aurais bien aimé aller voir les lieux où a vécu Saint Philippe Néri, un saint très sympathique dont mon papa m’a parlé : Saint Philippe aimait beaucoup les chats, et il en avait un très beau qui avait le droit de rentrer dans son oratoire privé et qui se plaçait – tout tranquille – sur les gradins de l’autel lorsque le bon « Padre Neri » célébrait la Sainte Messe. Il y a bien eu alors quelques esprits chagrins pour s’en scandaliser, mais Saint Philippe leur a fait comprendre qu’un beau chat, qui est une créature de Dieu pleine de grâce et de distinction, par le fait même qu’il est dans l’ordre des choses voulu par le Créateur, rend gloire à Dieu tout autant qu’un beau bouquet de fleurs ; or il n’est personne, que je sache, qui se scandalise de voir des fleurs par brassées placées sur les autels !
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas encore aujourd’hui que je prendrai l’avion pour aller vénérer à Rome le saint ami des chats. Donc je continuerai à glorifier Dieu en étant ici même un bon chat accomplissant ce pour quoi Dieu l’a créé : dormir, jouer, chasser les souris et les dévorer consciencieusement…
Pour vous faire patienter, puisqu’en l’absence de Frère Maximilien-Marie je ne pourrai pas me servir de l’ordinateur, je vous recopie (cf. > ici) le sermon que Monsieur l’Abbé Aulagnier a prononcé ce soir en l’honneur de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
A la semaine prochaine…
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Belle émotion de relire « Maître Chat Lully » en rétrospective, à la peine de ne pas pouvoir suivre Frère Maximilien-Marie à Rome.
Merci de nous donner l’occasion de nous plonger dans le sermon de Monsieur l’Abbé Aulagnier.
Bonne fête de Sainte Thérèse de Lisieux, des Saints Archanges et des Saints Anges gardiens qui rendent joyeux ce mois d’Octobre, Mois du Rosaire.